(dans la rue) Nostaligie dans l'âme [libre]

Il était qutre heure de l'après-midi. D'épais nuages sans pluie couvraient le ciel, un temps idéal pour un vampire. Les rues étaient désertes, tous ayant mieux trouvé à faire. Une jeune femme se prommenait pourtant. Sa peau était d'une blancheur neigeuse, ses longs cheveux noirs flottés su son dos, bougeant en masse désordonnée à chacuns de ses pas. Ses yeux était dorés, et sin regard absent courait sur les noms écrits sur chaque boite à lettres sans les voir. Elle était ailleurs, dans le passé, le future et le présent. Soudain, elle se stoppa net. Elle relis le nom qu'elle venait de voir.

Charlie et Isabella Swan

Charlie Swan, La jeune femme savait qu'il était le chef policier de la petite ville. Mais ce qui avait attiré son regard était l'autre prénom : Isabella. Elle leva les yeux sur la maison, elle lui paréssait bizarre, pas moche ni rien. Juste comme si quelque chose de pas normal y était. Le vent souffla un coup et la jeune femme se serra dans ses bras. La main droite sur l'épaule gauche et sa main gauche était sur sa taille à droite. Elle frissonai, pas de froid ni de peur, peut être d'incrédulité. Elle trouna sur elle même, et remarqua que rien d'anormal était présent. Enfin, rien à part elle. Elle allait repartir quand...

Toujours les mêmes histoires. Son père allait finir par la rendre folle. Edward ceci, Edward cela… Allait-il un jour lui pardonner ? Elle allait se marier avec lui, qu’il le veuille ou non. Seulement, les dernières histoires n’arrangeaient en rien le bon déroulement des évènements. Alice était toujours dans un état comateux, Rosalie, malgré le fait qu’elle se soit rapprochée de Bella, était dans un état de solitude insupportable. Et Jacob… même si Bella faisait de son possible pour ne pas en parler devant son futur mari, il lui manquait terriblement. Personne n’avait de nouvelles de lui, pas même son propre père, Billy.

Enfilant son sweater, elle descendit les marches de chez elle à pas de loup. Hors de question de réveiller Charlie, ni même de le croiser. Déjà qu’elle avait failli péter un câble la nuit dernière, elle voulait éviter du mieux qu’elle pouvait de s’énerver. Passer et être la plus discrète possible… Bella jeta un coup d’œil à sa montre, qui affichait huit heures du matin. Était-il déjà parti ou dormait-il à poings fermés ?

Bella avala rapidement un jus d’orange, fila vers sa Chevrolet antique et partit en direction de la boutique des Newton. Arrivée devant la vitrine sportive, elle se rendit compte que celle-ci était fermée. Tiens donc… elle redémarra, ayant soudainement envie de rendre visite aux indiens de la Push. Edward allait lui en vouloir. Il lui manquait horriblement, ses parties de chasses étaient toujours éprouvantes pour elle. Le ciel était gris, le temps favori de cette bourgade. Génial…

Midi était passé et Bella s’ennuyait à mourir. Après avoir fait le tour de toutes les boutiques de Forks, elle avait fini par rentrer chez elle, littéralement épuisée. Son père n’était pas là, elle allait en profiter pour piquer un roupillon.

Montant doucement les marches de l’escalier, Bella s’affala de tout son long sur son lit, en soupirant. Edward n’était pas là, sans grande surprise. Elle fredonna pendant un instant sa berceuse avant de s’endormir.

Quatre heures de l’après-midi. Bella sursauta et s'empressa de descendre les marches de l'escalier. Elle devait sortir et se changer les idées.

Le temps était toujours égal à lui-même, autant dire complètement atroce. Le vent ébouriffait ses cheveux, mais donnant un grand coup de fouet à la jeune fille. Bella remarqua qu'elle n'était pas seule. Devant la maison se tenait une jeune femme, au visage blafard et à la chevelure ondoyante. Elle aurait parié n'importe quoi que cette jeune femme n'était pas humaine. Un vampire.

Devait-elle avoir peur et partir ? Edward lui avait dit de faire attention avant de partir chasser... Pourquoi devait-elle toujours attirer les ennuis comme un aimant attire le métal ?

Bella approcha doucement, tout en sachant pertinemment que la jeune femme l'entendrait, même en étant très discrète. Tout en frottant ses mains l'une contre l'autre pour se réchauffer, elle dit en bredouillant :

- Euh... Bonjour...

- Euh... Bonjour...

Lily sursaute pas, comme si elle savait déjà que quelqu'un allait lui parler. Elle avait entendu la jeune femme quand celle-ci avait descendu les escaliers, à l'intérieur de la maison. Instinctivement, la vampire changea sa position. Elle recula le pied gauche et mit ses mains le long de son corps. Une position de défense simple mais utile. La jeune femme, une humaine d'après les battements de cœur, lui donna la même impression d'incrédulité que quand elle s'était arrêtée, sortant de ses pensées. L'inconnue avait de long cheveux châtains qui formaient de jolies boucles. Lily remarqua tout de suite la marque argenté que l'humaine avait a la main. Un humaine qui connaissait le secret semble-t-il. Observant le jeune femme, Lily remarqua que les traits de celle-ci étaient inquiets. A vrai dire, personne n'était totalement détendu en présence de Lily, surtout pas ceux qui savent qu'elle est un vampire. Cette dernière fronça le nez délicatement : l'humaine sentait le vampire. Peut être que cela expliquait la drôle d'impression qu'avait Lily. Elle prit un ton délicat et joyeux.

- Bonjour. Je suppose que tu es Isabella Swan.

Elle en était presque sure mais on ne sait jamais. Si la jeune femme qui l'avait salué était au courant de l'existence des vampires, la voix de Lily lui avait confirmé ce qu'elle était. Peut être que la crainte que la vampire lisait sur les traits de la demoiselle était du à ses soupçons. Espérant que celle qui est probablement Isabela Swan remarque la couleur de ses yeux, Lily attendit une réponse.

- Juste Bella. J’ai tendance à ne pas vraiment apprécier mon vrai prénom. Et vous êtes…? Je n’ai pas l’impression de vous avoir déjà vu auparavant…

Lirose arqua un sourcil. Elle ne se rappelait pas de la jeune femme mais l'inverse était possible. Elle ferma les yeux et se concentra, pour utiliser son don. Elle rouvrit les yeux à peine une demi seconde plus tard. Les couleurs voltait au tour de Bella. Elle en vie une qu'elle ne connaissait que trop. Celle de l'amitié des Cullen, tous sauf Edward y étaient. Son clan aussi, ce qui surprit la jeune femme. Une vive couleur amoureuse y était aussi, peut être qu'Edward était la moitié de l'humaine. Lirose se remit en position normal, rien à craindre d'elle. Puis elle rit, sa petite étude avait durée que quelque secondes.

- Il est possible que l'on se soit déjà rencontré mais d'après moi, tu dois plutôt me connaitre par l'intermédiaire des Cullen. Peut être même par celui de mon clan.

Son clan lui manquait tellement que le simple fait de savoir que cette fille les connaissait la faisait sourire. Les Cullen vivaient donc ici. Avec un peu de chance Carlisle pourrait lui donnait des nouvelles des siens. Elle était heureuse de voyager et de découvrir de nouveau paysage, n'ayant toujours vu que l'Alaska mais Tanya, Irina, Kate, Carmen et Eleazar lui manquaient terriblement. Elle se rappela soudain ne pas avoir dit son nom.

- Je suis Lirose, de clan du Denali. Et oh je n'ai pas l'intention de te vider de ton sang.

Elle rit d'un rire cristallin, derrière sa main. Lirose ne faisait pas beaucoup d'humor mais aimait rire aux blagues, d'autres généralement. Par contre l'allusion à son régime avait toujours pour résultat de déclencher son rire si joli, substitue de sa vie humaine. L'air de la demoiselle semblait interrogateur, les questions devaient lui bruler la langue. Elle secoua sa crinière brune.

- Pose tes questions avant qu'elles ne t'étouffent.

hj : j'ai pas fait beaucoup mieux.