Angély Blackstone

18 mai 1992 - Le début.


Les premiers sons, les premières notes de musiques que l’on entend pour la premières fois de sa vie sont souvent les plus surprenants. Ces musiques, qui, pendant un moment de tristesse ou de rage, vous rassure et vous dise dans une langue que vous ne comprenez pas spécialement, que vous êtes quelqu’un de bien.
C’est ainsi que je me souvins de ma naissance. Un jour qui aurait du être bercer par la joie et la bonne humeur de chacun. Et bien, non. J’aurais pu oublier ma première vision de ces personnes ainsi que de l’impression qu’elle m’avait faite, mais je ne le fis pas. J’avais tourné la tête afin de mieux apercevoir les personnes qui m’entouraient. C’est ainsi que je pus voir ma mère. Elle me fit l’impression d’une femme qui, sans sa beauté et sa classe naturelle, ne serait rien. Pourtant, elle dégageait une assurance presque envoutante et un courage déroutant.
Je voulus en savoir plus sur ce qui m’entourer ce jour là, mais la fatigue était tellement pesante que je fermai les yeux.
Les jours suivant ma naissance, je découvris mon corps ainsi que ses multiples fonctions. J’avais appris à communiquer par des zozotements et autres bruits bizarres, mais aussi, la beauté des couleurs et de l’effet qu’elles produisaient sur mon cerveau. Mon aventure ne s’arrêta pas là, je compris que j’avais atterri dans un monde opposé à la pauvreté et au travail forcé afin de subvenir à sa famille.
J’aurai pu résumer ma vie en un seul mot : Facilité. Mais je ne le fis pas, encore une fois.
Sans m’en rendre compte, j’atteignis déjà les six ans. Je savais marcher et lire depuis des années. J’étais une fille plus renfermé que jamais, toujours en train de lire un livre, essayant tant bien que mal de fuir cette éducation dont je ne voulais pas. Ma mère n’était plus le modèle de perfection que je m’étais fait. Elle avait sombré dans une sorte de coma second. Elle marchait mais ne parlait pas. Elle mangeait, mais peu. Clarissa – ma mère donc – avait ce regard perdu, à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un, mon père. Lui qui nous avait abandonné pour une minette de son travail, alors qu’il avait tout. Une famille aimante, un métier de rêve mais aussi une richesse illimitée. Tous les hommes auraient vendu leur vie pour la sienne. Pourtant, il prit toutes ses affaires et partit, sans regret et sans larme. Clarissa avait certainement perdu plusieurs kilos, dévoilant un visage détruit par les pleurs et les lèvres meurtri pas la mutilation.
On aurait pu dire que tout irai pour le mieux, que le chagrin de ma mère partirai avec le temps. C’est ainsi que le jour de mes huit ans, on retrouva ma mère, morte dans son sommeil. C’était certainement la plus belle mort qu’elle put avoir. Elle devait être entouré d’amour, parce qu’en la découvrant inerte dans son lit, je pus voir un sourire. Je ne fus plus jamais cette petite fille souriante malgré la peur et la tristesse.
Le cauchemar de cette journée ne s’arrêta pas là. L’orage s’abattit la ville. Mes cris et mes pleurs incessant de cachèrent pas les bruit d’éclats et d’explosions de cette orage. Même ma nourrice ne savait plus quoi faire de moi.
.Après la mort de ma mère je m’inventais de rêver, où les mondes magiques me protégeaient de la violence humaine et de la joie que ce faisait ce Dieu que tout le monde aimait à nous faire souffrir, nous pauvres mortels. Que les fées, trolls et autres créatures mystiques existaient.

15 Janvier 2006 – La reconstruction d’une vie.

Il ne fut pas facile pour moi de quitter cette maison. J’avais vécu tellement de chose dedans que même si je le voulais vraiment, je ne pourrais jamais effacer ces moments. Alycia, ma nourrice, me trouva de la famille. Une grand-mère. Je dus préparer mon sac, et prendre seulement ce dont j’avais besoin. Partir, fus rapide et au début, indolore. C’est seulement au milieu de trajet que des larmes jaillirent et que mon corps se crispa de douleur. Une moitié de moi c’était envolé avec ma mère.
Les années passèrent et l’adolescent s’empara de moi. Désormais, j’habitais avec ma grand-mère. Au début, je n’arrivais pas du tout à la considéré comme proche. Elle veillait sur moi, malgré mes cris. Malgré mes humeurs détestables. Ainsi que mon arrogance envers elle. Le soir, elle venait et me susurrait des mots doux et réconfortant. Mais le lien était là. Nous avons voyagé et rencontrer des personnes exceptionnelles qui me redonnèrent goût à la vie. Je n’étais rien sans elle. Sans le vouloir, l’amour m’était tombé dessus en France. Un garçon gentil, qui avait réussit à me faire rire et fais pleurer de joie. Malheureusement, toute les bonnes choses on une fin et je dus le quitter. Après avoir fait le tour du monde, ma grand-mère m’avoua qu’elle se faisait vieille que bientôt, elle ne pourrait plus bouger. Alors, on décida de repartir aux Etats-Unis dans une petite ville nommer Forks. Bien évidement, je devrais m’habiter à faire mon déjeuner seule ainsi qu’à ranger ma chambre. Mais le jeu en vaux la chandelle. C’est ainsi maintenant âgée de dix-sept ans, que je m’installais dans une ville pluvieuse où les jeunes de mon âge avaient l’air de se faire rare. Bientôt, je devrais être confronté à la réalité…